Les 5 critères pour transformer un fournisseur en partenaire, en partenaire

 

En 2020, la transformation numérique sera encore la priorité numéro un des entreprises. Une marche forcée qui coûte cher, aux enjeux considérables … et qui ne réussit pas à coup sûr. Pourtant, les écueils à éviter pour réussir sa transformation digitale sont aujourd’hui connus. Erreurs de choix de méthodologies de mise en œuvre, capacités de delivery insuffisantes ou mal dimensionnées, exigences opérationnelles insuffisamment anticipées, mauvaise gestion du changement … mais on ne parle finalement que très peu de l’écueil lié au choix du prestataire de conseil et de services technologiques (ESN/SSII).

Souvenez-vous, il y a 6 mois, Hertz porte plainte contre Accenture et lui réclame 32 millions d’euros. Les raisons ? Des insatisfactions répétées en termes de qualité des livrables, des retards, (…) mais surtout le résultat d’une relation catastrophique. Et le cas est loin d’être isolé. Les coûts d’acquisition et d’implémentation des nouvelles technologies, propriétaires ou non, qui sous-tendent la transformation digitale (TCO) n’ont cessé de croitre ces dernières années. La grande majorité des entreprises font aujourd’hui le choix de se faire accompagner et s’appuient sur des prestataires de services numriques pour les aider à conduire ce chantier.

Mais au-delà du simple fournisseur de ressources expertes et qualifiées, elles cherchent un partenaire technologique capable de comprendre leurs spécificités en termes de besoins et de challenges à relever, amène de les orienter dans leurs choix technologiques, de s’engager dans leur mise en œuvre dans la durée et de prendre sa part de risques.

Wadi Essafi
Président, Harington

Concrètement, comment faire le bon choix parmi toutes les sociétés de services informatiques ? 

 

1. Pourquoi le choix du bon prestataire IT est stratégique

La bonne société de services informatiques vous pose les bonnes questions et s’intéresse (vraiment) à vous.

Elle est capable de reformuler vos objectifs et les impacts opérationnels attendus. Elle a en tête votre réussite personnelle et celle de votre entreprise, avant la sienne et ses propres intérêts. Elle veut que la technologie qu’elle va vous délivrer face de vous un héros dans votre entreprise. Elle ne vient pas avec tout son catalogue de prestations mais vous pose des questions spécifiques sur comment elle va pouvoir vous proposer une solution qui s’intègre dans votre contexte business, IT et organisationnel particulier … Par ce qu’elle sait (bien entendu) que votre réussite sert la sienne in fine.

Quelles sont les limites de votre système actuel pour vos collaborateurs ? Ses avantages ? Ses contraintes ? De quoi vos utilisateurs internes (key users) ont besoin pour faciliter leurs tâches au quotidien ? Comment êtes-vous organisé ? Quel est votre modèle économique ? Faites-vous face à une dette technologique ? Et votre infrastructure et la sécurité ? Quel est pour vous le time-to-market et la pression concurrentielle ? Quelles sont les performances attendues ? Quelles sont vos ressources et l’équipe en place qui va travailler sur le projet ?

 

2. La bonne ESN / SSII est collaborative et envisage la relation comme un partenariat.

Lors de la soutenance, elle vous présente une équipe qualifiée et compétente qui va travailler sur votre projet et c’est bien CETTE équipe qui sera affectée … et pas uniquement quelques experts seniors mobilisés pour la présentation.

Elle vous interroge aussi sur votre capacité à collaborer ensemble au-delà de la simple relation client-fournisseurs. Par exemple, chez Harington, nous sommes férus des méthodologies agiles… Mais si vous n’avez ni l’organisation ni le temps pour mener des rituels tels que les weekly meeting avec nous, peut-être n’est-ce pas la bonne méthodologie pour votre projet ? Peut-être devons-nous revoir la chefferie de votre projet pour avoir la meilleure relation de collaboration possible ?

Elle demande des informations sur l’équipe projet que vous mettez en place. Il est en effet primordial que chacun connaisse son rôle et ses responsabilités. L’équipe projet doit être structurée, les règles définies et partagées avec des objectifs clairs pour chaque phase du projet. Toute la dynamique de travail repose sur cette collaboration et c’est gage de succès.

 

3.    Le bon intégrateur IT est agnostique vis-à-vis des technologies, des plateformes et des éditeurs.

Elle sait prendre du recul et peut donc assumer son rôle de conseil de manière impartiale. Elle se concentre sur vos besoins spécifiques, elle porte vos intérêts et s’attache à mettre en œuvre la meilleure solution technologique pour vous. Elle a une compréhension globale du marché et des différents acteurs, elle peut vous apporter une analyse comparative en termes de maturité des technologies, de vivacité communautaire, de souplesse d’intégration, d’options, de coûts, de supports associés, etc.

Elle voit au-delà de la simple mise en œuvre de votre système ou de votre application car elle sait que votre business model est amené à évoluer, vos usages et les besoins de vos clients finaux aussi. Elle partage votre vision et cela va au-delà de l’obligation de fournir les moyens prévus lors de la contractualisation initiale qui visait à délivrer un système. Elle vous accompagne dans la prise en main et l’autonomie de vos users pour que ce système permette d’atteindre vos objectifs business.

 

4.    Le bon partenaire technologique prend des engagements qu’il peut tenir toute mesure gardée. 

La société de services informatiques (ou ESN) a des références et vous invite à vérifier ses antécédents auprès de ses autres clients. Elle s’engage sur une enveloppe budgétaire et des délais avec des points réguliers sur le consommé vs. le provisionné. Elle vous propose spontanément des points d’étapes réguliers pour chaque phase de votre projet.

Elle assume le droit à l’erreur et aura prévu de faire des revues régulières des problèmes rencontrés afin de les résoudre de manière constructive avec vous. Chaque projet comporte en effet une succession de problèmes et de résolutions de problèmes, surtout lorsque l’on met en œuvre des nouvelles technologies et qu’on travaille à une transformation numérique en profondeur.  

 

5.    La bonne société de services a confiance dans ses compétences et dans ses capacités à mener à bien votre projet.

Elle connait parfaitement son métier. Elle ne prétend pas avoir exactement toutes les compétences avec les hauts niveaux d’expertises attendus dans vos contraintes budgétaires, ni d’avoir réalisé exactement le même projet que le vôtre dans le passé… car ça n’existe pas. Elle vous promet de faire le maximum et attend de collaborer avec vous en pleine confiance et en transparence.

En bref ! Trouver la bonne ESN