Agilité, le top 5 des mauvaises pratiques … à ne pas suivre !
On aborde souvent les meilleurs pratiques en terme de méthodes agile. Nous avons décidé de lister dans cet article ce qu’il ne faut pas faire.
1. Estimation des User Stories en Story Points à postériori
Estimer une story en story points sert uniquement à vérifier que l’ensemble de l’équipe a bien compris ce qui devait être fait pour finaliser la user story. Mais l’estimer alors que la user story est finalisée … n’a pas de sens et n’apporte aucune valeur. C’est même contre-productif. En effet, pourquoi revenir sur la compréhension de quelque chose qui a déjà été fait ? De plus, cela nuit à aux bons usages des Story Points dans les séances de planification.
2. Trop se concentrer sur les réponses aux 3 questions : Qu’as-tu fait ? Que vas-tu faire ? Est-ce que tu bloqué ?
Lors des Daily Scrum, le but est de se concentrer sur la réorganisation des activités de chacun pour atteindre les objectifs du sprint de la meilleure façon possible. Il faut donc se synchroniser sur ce qui se passe en ce moment et re planifier les différentes activités collectivement pour optimiser nos chances de réussir le Sprint Goal. Alors que les 3 questions du Daily stand-up mettent au contraire le focus sur le travail individuel de chacun et sa contribution.
3. Utiliser l’agilité de l’équipe (Vélocité) comme principal outil de mesure de la réussite de l’équipe ou de prédiction des livrables à venir.
Il ne faut pas perdre de vue que les Story Points ne sont qu’un moyen pour permettre à l’équipe de bien comprendre les attentes. Les utiliser pour de la planification des taches à long terme est une perte de temps et cela a pour effet pernicieux de donner une fausse impression de maîtriser des choses…
4. Utiliser la notion de « Ready » comme un point d’étape dans votre process.
Chaque équipe Scrum doit jongler entre faire avancer les éléments prioritaires du Sprint et éviter d’amener le chaos au sein de l’équipe … et les priorités changent par nature ! Souvent, les équipes prennent des chemins de traverse et autres raccourcis pour protéger ce sur quoi ils sont en train de travailler 😉 D’où cette notion de « Ready » et sa dérive, un fonctionnement par étapes, qui au final empêche de se concentrer sur les éléments les plus importants et supprime l’avantage premier de l’agilité : la capacité de réagir rapidement aux changements !
5. Utiliser l’auto-organisation comme excuse pour le désordre, le manque de gestion et l’absence de responsabilité individuelle.
Certes, l’auto-organisation est ce qu’il y a de plus difficile à gérer au sein des équipes ! On doit en effet composer avec une équipe faite d’individualités, de compétences différentes et de personnes qui souvent ne se connaissent pas.
Être une équipe qui s’auto-organise ne peut pas justifier le fait qu’on n’atteigne pas les objectifs ! Chacun doit prendre sa responsabilité individuelle dans les résultats délivrés par le collectif. Toutes les activités de l’équipe, comme la répartition des rôles, le partage des responsabilités, l’évaluation des résultats ou les moyens de contrôle doivent donc être réparties dans l’équipe … comme dans toutes les équipes efficaces ! La seule différence est qu’il n’y a pas une personne hiérarchiquement plus haute donc le rôle est uniquement de contrôler que le travail est fait et bien fait.
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