Move-to-the-cloud, une tendance de fond qui s’accélère en 2022 chez nos clients. Les raisons en 4 points.

Force est de constater que le cloud est ancré dans nos usages personnels comme professionnels et nos clients ne font pas exception. Selon une récente étude IDC & New Relic, le cloud public devrait continuer à progresser sur un rythme de +21,6% par an jusqu’en 2024. Tendance confirmée par Gartner qui estime que la moitié des dépenses se feront dans le cloud d’ici 2025.

1. Le cloud privé c’est-à-dire sur site avec une refonte de l’infrastructure, reste la priorité pour 3 entreprises sur 4 qui en exploitent déjà ou prévoient de le faire. Un choix logique quand on sait que la sécurité est une préoccupation majeure qui devient critique en situation de crises – sanitaire et désormais géopolitique – avec l’augmentation exponentielle des cyberattaques.

2. Le cloud public, souveraineté oblige, s’oriente vers une stratégie multi-cloud (concrètement, vous hébergez vos données sur différents clouds publics). Les entreprises souhaitent en effet s’affranchir de la dépendance à un seul fournisseur … tout en tirant pleinement profit de la modernisation applicative (SaaS). C’est également une stratégie best-of-breed intéressante qui vous permet de prendre le meilleur de chaque CSP (sécurité, stockage, infrastructure, applications, etc.) même si elle est forcément beaucoup plus consommatrice de ressources et, dans les faits, assez compliquée à mettre en place (politiques de « verrouillage » ou lock-in mises en en œuvre par les fournisseurs de services cloud malgré des efforts récents à ce domaine) sans compter les problèmes d’inter connectivité même si des solutions émergent.

D’ailleurs, 40% des DSI français déclarent encore tout miser sur un cloud public unique…

3. Cloud-Native, le choix des micro-services pour moderniser l’architecture permet de gagner en flexibilité, de réduire la complexité, la surcharge des infrastructures et les coûts de gestion.  Serverless et Containers (Docker et orchestrés par Kubernetes) sont dans le top des priorités des DSI. Selon Gartner, 85% des entreprises utiliseront des conteneurs en production en 2025 contre 30% en 2020. Par ailleurs, le serverless ne fonctionne que lorsqu’il est utilisé… donc il ne consomme rien le reste du temps.

Argument économique de choix mais aussi plus écologique, ce qui nous amène au dernier point :

4. Vers un cloud plus responsable ! La tech s’ancre aussi dans ce mouvement de fond et l’actualité accélère les exigences en ce domaine : plus de proximité et plus de responsabilité. Les datacenters sont en effet de plus en plus dénoncés pour leur consommation d’eau et d’électricité. En effet, selon Le The Shift Project (Lean ICT), les émissions du secteur du numérique devraient atteindre 7,5% des émissions mondiales dès 2025, soit 3 milliards tCO2e, si le secteur suit la tendance actuelle ;-(

Chez Harington, nous sommes très engagés sur ces sujets (signataires Planet Tech’Care et de la charte Numérique Responsable de l’Institut du Numérique Responsable)

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